Rando élaborée sur mesure
Aujourd'hui, nous vous partageons l'expérience d'une groupe de clients bretons.
Ils ont un sacré tempérament et nous ont gentiment écrit un compte-rendu de leur randonnée sur-mesure, faite du 4 au 13 Juin 2017. Ils ont été accompagné par Marion, une de nos guides, qui a énormément apprécié leur énergie et leur humour !
Découvrez tout de suite leur récit...
" Parti de Brest en avion, nous arrivons à Ajaccio le samedi 3 Juin 2017 à 22h30. Nous sommes accueillis par Sophie de Couleur Corse qui doit nous amener à notre hôtel. Le rendez-vous est fixé le lendemain à la gare vers 8h.
Jour 1 – Dimanche 4 Juin > Calacuccia - Vallée du Niolu
Nous sommes pris en charge par Géraldine qui nous conduit à Calacuccia, où nous déposons nos bagages à l’hôtel, et où nous faisons connaissances avec celle qui doit nous guider et nous supporter pendant 10 jours : Marion.
Les bagages posés dans les chambres, nous partons pour notre première étape, la vallée du Niolu. Le rythme n’a rien à voir avec celui de la marche nordique que nous pratiquons deux fois par semaine. Certains retrouvent et apprécient les sensations oubliées de l’époque où ils faisaient de la montagne. Nous faisons la pause-déjeuner au pont génois et au moulin de Muriccioli.
Les bagages posés dans les chambres, nous partons pour notre première étape, la vallée du Niolu. Le rythme n’a rien à voir avec celui de la marche nordique que nous pratiquons deux fois par semaine. Certains retrouvent et apprécient les sensations oubliées de l’époque où ils faisaient de la montagne. Nous faisons la pause-déjeuner au pont génois et au moulin de Muriccioli.
C’est l’occasion pour certains de se rafraîchir une première fois les pieds avant de repartir.
La suite de l’étape se passe bien jusqu’au retour à Calacuccia même si ça tire un peu dans les mollets et dans les cuisses pour certains. Les efforts ne sont pas les mêmes que dans notre sport favori et ça se sent.
Le repas du soir au restaurant nous donne un avant goût de ce que nous allons manger tous les soirs. Ceux qui étaient venus là pour perdre du poids vont repartir déçus. Malgré les efforts parfois importants sous une chaleur qui ne nous est pas habituelle, pas un gramme de graisse en moins !
La suite de l’étape se passe bien jusqu’au retour à Calacuccia même si ça tire un peu dans les mollets et dans les cuisses pour certains. Les efforts ne sont pas les mêmes que dans notre sport favori et ça se sent.
Le repas du soir au restaurant nous donne un avant goût de ce que nous allons manger tous les soirs. Ceux qui étaient venus là pour perdre du poids vont repartir déçus. Malgré les efforts parfois importants sous une chaleur qui ne nous est pas habituelle, pas un gramme de graisse en moins !
Jour 2 – Lundi 5 Juin > La source du Golo
Nous devons faire le lac de Ninu, mais les prévisions météo n’étant pas fiables, et les orages menaçant, Marion décide d’inverser le programme.
Nous partons donc vers les sources du Golo, pour arriver au col de San Petru où nous déjeunons une délicieuse salade concoctée par Marion, et des produits locaux : lonzo, coppa et fromage corse qui nous accompagnerons toute la durée de notre séjour. La veste n’est pas de trop car les nuages sont là et la fraicheur aussi. Pour une majorité du groupe les jambes vont mieux qu’hier et la montée s’est faite sans problème. Retour vers le gite de Castel di Vergio où nous passerons les deux prochaines nuits.
Nous partons donc vers les sources du Golo, pour arriver au col de San Petru où nous déjeunons une délicieuse salade concoctée par Marion, et des produits locaux : lonzo, coppa et fromage corse qui nous accompagnerons toute la durée de notre séjour. La veste n’est pas de trop car les nuages sont là et la fraicheur aussi. Pour une majorité du groupe les jambes vont mieux qu’hier et la montée s’est faite sans problème. Retour vers le gite de Castel di Vergio où nous passerons les deux prochaines nuits.
Jour 3 – Mardi 6 Juin > Le lac de Ninu
Aujourd’hui, grosse journée > destination le lac de Ninu. Le groupe que nous suivons en parallèle pendant 6 jours l’a fait hier. Les gens nous promettent que nous allons en baver ! Même pas peur !
Départ de la maison forestière de Popaghja. La montée s’effectue en bonne partie dans les nuages. Ça monte, mais on tient le rythme, aidés par la fraicheur. L’arrivée au lac tient ses promesses et le décor est de toute beauté. Nous faisons le tour du lac et nous installons pour manger au milieu des chevaux. Il y en a même un qui vient lécher les mollets de notre Raymond national, attiré par le sel. Quelques gouttes de pluie nous incitent à reprendre la route et les nuages qui laissent passer un rayon de soleil nous offrent le spectacle d’un lac d’argent fondu.
Départ de la maison forestière de Popaghja. La montée s’effectue en bonne partie dans les nuages. Ça monte, mais on tient le rythme, aidés par la fraicheur. L’arrivée au lac tient ses promesses et le décor est de toute beauté. Nous faisons le tour du lac et nous installons pour manger au milieu des chevaux. Il y en a même un qui vient lécher les mollets de notre Raymond national, attiré par le sel. Quelques gouttes de pluie nous incitent à reprendre la route et les nuages qui laissent passer un rayon de soleil nous offrent le spectacle d’un lac d’argent fondu.
Nous continuons de monter jusqu’au Capu u tozzu, et les nuages disparaissant enfin nous permettent de découvrir des paysages aussi beaux que variés.
Nous rentrons au Castel di Vergio fatigués mais heureux de notre ballade du jour.
Pour l’anecdote, nous voyons lors de la montée vers Ninu une belge, seule, qui nous demande le chemin car elle s’est déjà trompée deux fois. Etonnant, non ?
Nous rentrons au Castel di Vergio fatigués mais heureux de notre ballade du jour.
Pour l’anecdote, nous voyons lors de la montée vers Ninu une belge, seule, qui nous demande le chemin car elle s’est déjà trompée deux fois. Etonnant, non ?
Jour 4 – Mercredi 7 Juin > Vergio-Evisa
Départ du gîte Castel di Vergio, direction le col du même nom et sa célèbre statue. Peu après avoir entamé la descente, nous recroisons notre belge, toujours toute seule, qui nous demande où sont les piscines d’Aïtone. Après explication, elle décide de remonter au col chercher ses bâtons. Elle nous double un peu plus tard, et nous allons la croiser encore une fois. Elle a décidé que c’était trop loin, alors elle a rebroussé chemin ! Bizarre ! Vous avez dit bizarre ?
Nous croisons aussi plein de cochons, dont une truie énorme avec des petits. Nous faisons bien attention de ne pas la déranger.
Nous décidons de nous arrêter juste après la passerelle, pour nous remettre de nos émotions. Nous ne sommes pas tous Indiana Jones, et certains ne faisaient pas les fiers. Juste après, le bord de la rivière étant inoccupé, nous nous installons et nous étalons pour pique-niquer et nous mettre les pieds au frais.
Nous croisons aussi plein de cochons, dont une truie énorme avec des petits. Nous faisons bien attention de ne pas la déranger.
Nous décidons de nous arrêter juste après la passerelle, pour nous remettre de nos émotions. Nous ne sommes pas tous Indiana Jones, et certains ne faisaient pas les fiers. Juste après, le bord de la rivière étant inoccupé, nous nous installons et nous étalons pour pique-niquer et nous mettre les pieds au frais.
Nous comprenons pourquoi notre accompagnatrice tient cette forme olympique : chaque moment propice est utilisé pour la récupération.
Dorénavant, dès que nous pourrons, nous l’imiterons…Et ça n’a pas trop mal marché, puisque nous sommes arrivés au bout du périple. Marion ne tarit pas sur les pins Laricio et sur les châtaigniers, et nous dispense son savoir. Qu’elle ne nous en veuille pas si nous n’avons pas tout retenu. Peut-être que quand nous reviendrons la prochaine fois, nous serons plus réceptifs…
Nous arrivons au gîte d’Evisa, où comme d’habitude nous serons très bien accueillis, et mangerons comme des rois, sauf Raymond qui sera privé de cerises par Lisa Marie car il a touché à son ballon sans sa permission. Les femmes corses ont du caractère, et ça les prend de bonne heure…
Jour 5 – Jeudi 8 Juin 2017 > Evisa-Ota
La journée pour aller à Ota par les gorges de la Spelunca nous semblant un peu courte, Marion nous propose de la prolonger un peu en faisant l’aller-retour d’Evisa jusqu’à un village abandonné, à travers les châtaigneraies. 3 petites heures de marche en plus ne vont pas tuer un breton. Le pique-nique se fait sous un magnifique pont génois au milieu d’un chaos de rochers malheureusement très fréquenté.
Nous continuons à descendre la Spelunca pour arriver à Ota et son fameux « Chez Félix » qui nous régalera une fois de plus, et donnera à Raymond l’occasion d’un numéro d’amuseur avec la complicité du serveur.
Nous continuons à descendre la Spelunca pour arriver à Ota et son fameux « Chez Félix » qui nous régalera une fois de plus, et donnera à Raymond l’occasion d’un numéro d’amuseur avec la complicité du serveur.
Jour 6 – Vendredi 9 Juin > Evisa – Serriera
Une étape tranquille au milieu de paysages toujours aussi beaux et variés, avec à un moment une magnifique vue sur le golfe de Porto et sa tour. Le repas du soir sera une occasion de plus pour notre Raymond de se distinguer. La serveuse, Mercedes, prend le pari qu’il ne mangera pas la part de lasagne restante. Il ne faut pas le provoquer notre Raymond, surtout s’il y a un bisou à la clé. Il réussira de justesse, et Mercedes devra se rendre.
Jour 7 – Samedi 10 Juin > Serriera – Gradelle
Encore une étape facile, puisque nous redescendons vers la mer à partir de Partinello. C’est là que se produit un grave accident de chaussures. Malgré tous les bons soins apportés par Marion à l’aide de bouts de ficelle et de scotch américain, la chaussure moribonde rend l’âme au bout du chemin.
Comme prévu au programme, une petite plage nous donnera un lieu idéal pour manger et se baigner, avant d’arriver à Gradelle qui sera le nec plus ultra de l’hébergement pour tout le séjour.
Comme prévu au programme, une petite plage nous donnera un lieu idéal pour manger et se baigner, avant d’arriver à Gradelle qui sera le nec plus ultra de l’hébergement pour tout le séjour.
Jour 8 – dimanche 11 Juin > Gradelle-Girolata
Marion nous avait prévenus, mais c’est vrai qu’il fait de plus en plus chaud. La première partie de l’étape vers le col de Bocca Crocce se fait pour certains dans la douleur. Les poches à eau se vident rapidement. La descente sur Girolata se passe bien mieux, surtout qu’à mi-chemin de la descente une plage salvatrice nous offre un coin d’ombre pour manger et « prendre le frais ». Nous repartons vite afin d’arriver avant 14h pour éviter la grosse chaleur.
En revenant d’essayer de trouver « une plage paradisiaque », mais inaccessible, nous tombons sur un copain de notre club qui fait visiter la Corse à des amis. Il nous paie un coup à boire dans une paillote dont le serveur est…breton…comme la femme du patron du gîte. Ils sont partout ces bretons !
Baignade et repas de poisson le soir. Que demander de plus ?
En revenant d’essayer de trouver « une plage paradisiaque », mais inaccessible, nous tombons sur un copain de notre club qui fait visiter la Corse à des amis. Il nous paie un coup à boire dans une paillote dont le serveur est…breton…comme la femme du patron du gîte. Ils sont partout ces bretons !
Baignade et repas de poisson le soir. Que demander de plus ?
Jour 9 – Lundi 12 Juin > Girolata-Scandola-Porto
Un petit semi-rigide nous emmène visiter la réserve de Scandola. C’est encore une fois magnifique, surtout que la petite taille du bateau nous permet d’aller où les bateaux à touristes ne peuvent pas passer. On en prend plein les yeux. Puis destination Porto où nous arrivons de bonne heure pour prendre nos quartiers, et chercher un petit coin tranquille pour manger. Après ça, direction un ancien petit port, histoire de faire un peu de marche, ne pas se rouiller, et se baigner pour certaines.
Le soir, dernier repas en commun. Demain soir Marion ne sera plus là. Nous lui faisons un petit cadeau pour la remercier de tout ce qu’elle nous a apporté lors de ce périple qui s’achève demain.
Le soir, dernier repas en commun. Demain soir Marion ne sera plus là. Nous lui faisons un petit cadeau pour la remercier de tout ce qu’elle nous a apporté lors de ce périple qui s’achève demain.
Jour 10 – Mardi 13 Juin > Le Capu d’Ortu
Petit déjeuner de bonne heure pour être prêts à 8h quand Perrine viendra nous chercher pour nous amener à Piana. Surprise ! Ce sont deux stagiaires, Claire et Chloé, que Couleur Corse nous envoie. Nous allons vite déposer Marine au village de Piana car elle est trop fatiguée pour venir avec nous, et nous prenons vite le départ pour arriver avant la grosse chaleur.
Nous avons la satisfaction lors de cette montée de voir que nous ne sommes pas trop rassis. En effet, par moment, les stagiaires tirent un peu la langue. Ne vous inquiétez pas les filles, quand vous serez vieilles vous serez comme nous !
Nous arrivons enfin au sommet du Capu d’Ortu où Marion fera voir à certains étonnés, tous les villages par lesquels nous sommes passés. Cette dernière ascension mérite bien une photo !
Nous avons la satisfaction lors de cette montée de voir que nous ne sommes pas trop rassis. En effet, par moment, les stagiaires tirent un peu la langue. Ne vous inquiétez pas les filles, quand vous serez vieilles vous serez comme nous !
Nous arrivons enfin au sommet du Capu d’Ortu où Marion fera voir à certains étonnés, tous les villages par lesquels nous sommes passés. Cette dernière ascension mérite bien une photo !
Nous redescendons et nous arrêtons, toujours à l’ombre pour déjeuner. Nous passons notre temps à renseigner les gens qui ne savent pas par où passer pour atteindre le sommet, et nous sommes surpris de voir un important groupe de randonneurs monter en pleine chaleur vers 13h30. Le premier a 78 ans et le second 83… Passage par la boucle qui nous emmène vers les Roches bleues et nous reprenons vite le bus pour filer vers Ajaccio, non sans un petit arrêt au glacier de Sagone. Arrivée vers 18h au Dauphin. Vite on débarque les affaires… pour les embrassades, ce sera une autre fois…
Jour 11 – Mercredi 14 Juin > Visite à Couleur Corse
Notre avion ne partant que cet après-midi, nous ne voulions pas partir sans rendre visite aux personnes qui nous ont arrangé ce séjour, malgré les nombreux changements de dates, de nombre… Nous comprenons mieux maintenant le travail que cela a dû demander à Myriam. Quel plaisir de voir enfin toutes ces personnes dont nous avons entendu parler et qui se sont occupé de nous. Il fallait bien vous laisser travailler, mais nous serions bien restés plus longtemps avec vous.
A 13h15, Chloé et Cyrielle viennent nous chercher direction l’aéroport.
Une longue escale nous attend à Orly avant notre avion du soir. L’occasion, « une fois de plus » à Raymond de se mettre en valeur déjà auprès d’un serveur qui lui proposera même de faire un duo. Puis ce sera avec un agent de sécurité, à cause du couteau qui est resté dans son sac à dos. Grosse rigolade avec la sécurité, attroupement des passagers qui se demandaient ce qu’il se passait… et retour vers l’ouest.
Marion, attends nous ! L’an prochain, on revient faire le GR20 ! "
A 13h15, Chloé et Cyrielle viennent nous chercher direction l’aéroport.
Une longue escale nous attend à Orly avant notre avion du soir. L’occasion, « une fois de plus » à Raymond de se mettre en valeur déjà auprès d’un serveur qui lui proposera même de faire un duo. Puis ce sera avec un agent de sécurité, à cause du couteau qui est resté dans son sac à dos. Grosse rigolade avec la sécurité, attroupement des passagers qui se demandaient ce qu’il se passait… et retour vers l’ouest.
Marion, attends nous ! L’an prochain, on revient faire le GR20 ! "
Encore merci à vous 6 d'avoir partagé cette expérience avec Couleur Corse, nous espérons vraiment vous revoir !
Des clients comme ça, on en veut tous les jours !
N'hésitez pas à nous rendre visite sur notre site internet couleur-corse.com ou sur Facebook !
Des clients comme ça, on en veut tous les jours !
N'hésitez pas à nous rendre visite sur notre site internet couleur-corse.com ou sur Facebook !